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« Dans ce monde lourd et morose, Matilda tente de s’envoler pour se libérer d’une emprise trop forte du monde qui est le sien. Un monde où la part de rêve, soit disant irrationnel, s’amoindrit au profit d’un idéal banal et définit par des clichés universels formels.» 

Inspiration :

Le Parc, choreographie par Angelin Preljocaj. Laurent Hilaire et Isabbelle Guérin. Paris Opera Ballet. Musique Wolfgang Amadeus Mozart: Concerto for piano and orchestra No 23 in A-Major Adagio

L’objet à tout comme l’être humain, la nécessité d’exister à travers son spectateur. De par l’image qu’il renvoie aux autres et l’image qu’il se renvoie à lui-même. L’objet n’existe pas en tant que tel, il se veut créateur d’émotions, mais comment éprouver de l’émotion devant un objet rigide dénué de tout sens et pensé dans une ère contemporaine ? Cet objet est une histoire, celle de Matilda.


Le vent allié au matériau souple qu’est le lin, distingue et déforme ce qui se voudrait figuratif, il le fait se mouvoir du rationnel, se déstructurer du visible, il est à la fois ce que l’on ne perçoit pas, mais que l’on ressent. Cette ligne souple et mouvante donne alors parfois des développements imprévus, qui font, par la force naturelle des choses, se mouvoir le rigide.


Arrêté dans le temps, le tissu permet à la lumière d’exister dans l’espace. Il capte et déploie cette énergie, la restitue dans l’espace, en ne se donnant de limite que l’envergure de sa robe. Un objet intemporel qui évolue dans l’espace en fonction du milieu qui l’entoure et se morfond dans la vie des habitants aux rythmes de leurs va-et-vient.

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